Références de l’analyse : Pub med
1.L’ostéopathie crânienne comme traitement complémentaire de la plagiocéphalie posturale
C Amiel-Tison 1, E Soyez-Papiernik Juin 2008
Favorable à l’ostéopathie,
Contre l’ostéopathie dés la naissance !!
Diminution de mouvement du fœtus en IU à l’origine ou une des causes de la plagiocéphalie
Résumé
Pour la majorité des nouveau-nés et des jeunes nourrissons, des postures adaptées et une kinésithérapie standard permettent de prévenir ou de corriger les déformations crâniennes acquises (fœtales dues à une mobilité réduite in utero ou postnatale secondaire à un décubitus dorsal exclusif). Cependant dans certains cas, lorsque la gestion posturale n’est pas efficace, les pédiatres seront interrogés par les parents sur les bénéfices potentiels de l’ostéopathie. Qu’est-ce qu’un traitement ostéopathique ?
Dans un premier temps, la palpation diagnostique identifiera quelle suture est normalement mobile avec le cycle respiratoire, et laquelle a une mobilité limitée ou absente secondaire à des postures anormales. Ultérieurement, le but de la phase thérapeutique est de mobiliser les sutures altérées, par diverses manœuvres douces en fonction de la topographie de l’atteinte. Le traitement n’est pas limité au crâne mais étendu à la colonne vertébrale, bassin et des membres inférieurs qui contribuent à la séquence déformante. Le traitement ostéopathique fait partie des médecines complémentaires, il faut donc apporter la démonstration de sa valeur scientifique et des résultats favorables. Sur la base d’études randomisées, la réponse est oui, cela diminue considérablement le degré d’asymétrie. Les déformations posturales sont-elles importantes pour le développement d’un nourrisson en bonne santé ? Il semble que le préjugé ne soit pas seulement esthétique mais aussi fonctionnel, cependant des recherches supplémentaires sont nécessaires.
En conclusion, les pédiatres doivent être plus sensibilisés à la méthode et aux attentes : une séquence déformante importante depuis la naissance et des déformations croissantes malgré les postures préventives et la kinésithérapie standard sont des indications raisonnables pour un tel traitement complémentaire. L’ostéopathie « préventive » en maternité n’est pas justifiée. De plus, l’ostéopathie n’a pas sa place dans le traitement des craniosténoses ; ces derniers appartiennent à des malformations, tout à fait distinctes des déformations posturales.
2.Exploration de l’impact du traitement ostéopathique sur les asymétries crâniennes associées à la plagiocéphalie non synostotique chez le nourrisson
Sylvie Lessard 1, Isabelle Gagnon , Nathalie Trottier 2011
Favorable à l’ostéo mais réalisé par une ostéo peu de cas clinique et pas de groupe témoin
Résumé
Objectifs : Documenter l’évolution des asymétries crâniennes chez les nourrissons présentant des signes de plagiocéphalie occipitale non synostotique (NSOP) qui devaient suivre une cure de quatre traitements ostéopathiques (en plus des recommandations de positionnement standard) ainsi que déterminer la faisabilité d’utiliser cette méthodologie pour mener un essai clinique randomisé étudiant l’impact de l’intervention ostéopathique pour les nourrissons atteints de NSOP.
Conception : Projet pilote de standardisation clinique utilisant une conception pré-post auquel 12 nourrissons ont participé. Dix nourrissons présentaient un indice de différence de diamètre oblique (ODDI) initial supérieur à 104 % et cinq d’entre eux présentaient une asymétrie initiale de la voûte crânienne (AVC) modérée à sévère (supérieure à 12 mm).
Interventions : Les nourrissons ont reçu quatre traitements ostéopathiques à 2 semaines d’intervalle.
Principaux critères de jugement : des mesures anthropométriques, plagiocéphalométriques et qualitatives ont été administrées avant l’intervention (T1), pendant le troisième traitement (T2) et deux semaines après le quatrième traitement (T3).
Résultats : les participants ont montré une diminution significative de l’AVC (p=0,02), de l’asymétrie de la base du crâne (SBA) (p=0,01), de l’asymétrie trans-crânienne de la voûte (TCVA) (p<0,003) entre la première et la troisième évaluation.
Conclusions :Ces résultats cliniques soutiennent l’hypothèse que les traitements ostéopathiques contribuent à l’amélioration des asymétries crâniennes chez les nourrissons de moins de 6,5 mois présentant des caractéristiques NSOP.
3.L’intervention de thérapie manuelle fonctionnelle chez les nourrissons atteints de plagiocéphalie non synostotique : une étude pilote
Mariangela Billi 1, Angelo Greco 2, Paola Colonneli 2, Giordana Volpi 2, Donatella Valente 1, Giovanni Galeoto 3
Minerva Pédiatre 25 octobre 2017.
doi: 10.23736/S0026-4946.17.04838-1.
Favorable à la thérapie manuelle mais qu’est ce que thérapie manuelle, ostéo, ? kiné ? Vu la fréquence des séances ce sera plus de la kinésithérapie
Résumé
Contexte : Documenter l’évolution des asymétries crâniennes chez les nourrissons présentant des signes de plagiocéphalie occipitale non synostotique (NSOP) qui ont été soumis à de nombreux traitements de thérapie manuelle fonctionnelle (en plus des recommandations de positionnement standard) ainsi que de déterminer la faisabilité de cette méthodologie pour mener une recherche sur les résultats étudiant l’impact de cette intervention pour les nourrissons atteints de NSOP.
Méthodes : Projet pilote de standardisation clinique utilisant une conception pré-post auquel 10 nourrissons ont participé. Neuf nourrissons présentaient un indice de différence de diamètre oblique (ODDI) initial supérieur à 104 %, trois un indice de déviation de l’oreille (EDI) initial supérieur à 4 % et trois un indice proportionnel crânien (IPC) supérieur à 90 %.
Interventions : Les nourrissons ont reçu trois traitements de thérapie manuelle fonctionnelle par semaine au cours du premier mois d’intervention et deux par semaine au cours du deuxième mois.
Résultats : Des mesures plagiocéphalométriques ont été administrées à la première évaluation pré-intervention (T0), après 30 jours (+/-5) (T1) et à une troisième fois après 60 jours (+/5) de traitement (T2).
Résultats : 9 participants sur 10 ont montré une diminution significative de l’ODDI inférieure à 104 % entre les évaluations T0 et T2. 5 nourrissons sur 10 ont présenté une EDI inférieure à 4 % et 3 sur 10 ont présenté une valeur d’environ 0 %. 3/10 ont maintenu leur IPC à plus de 90 % avec une baisse considérable.
Conclusions : Ces résultats cliniques soutiennent l’hypothèse que les traitements de thérapie manuelle fonctionnelle contribuent à l’amélioration des asymétries crâniennes chez les nourrissons de moins de 6,5 mois présentant une NSOP.
4.Diagnostic palpatoire de la plagiocéphalie
Nicette Sergueef 1, Kenneth E Nelson , Thomas Glonek Publication en ligne du 29 mars 2006.
Très favorable à l’ostéopathie réalisé par Nicette Segueff, pris en charge post naissance immédiate
Résumé
Introduction : Le terme plagiocéphalie, du grec plagios (oblique) et kephalê (tête), signifie distorsion de la tête, et se réfère cliniquement à l’asymétrie crânienne. L’ostéopathie crânienne, depuis qu’elle a été proposée pour la première fois, s’est concentrée sur le diagnostic et le traitement des traumatismes à la naissance et des asymétries crâniennes, et par conséquent une thérapie spécifique pour les déformations plagiocéphaliques a été décrite. La manipulation ostéopathique a également été proposée comme traitement du torticolis, une affection associée à la plagiocéphalie. Pour ces raisons, nous avons décidé d’examiner la mécanique de l’os occipital et de l’atlas et des os adjacents de la base crânienne, en relation avec la plagiocéphalie fonctionnelle.
Méthodes : Les dossiers de 649 enfants vus dans un cabinet d’ostéopathie à Lyon, France, ont été revus rétrospectivement, conformément aux exigences légales de la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CRIL) et de l’accord d’Helsinki, pour le sexe, l’âge à la présentation, antécédents de naissance, données obstétricales (présentation du siège, extraction par ventouse, accouchement par forceps ou césarienne), présentation de la plainte, côté de plagiocéphalie postérieure, côté de plagiocéphalie frontale, torticolis, modèle de mouvement de l’os occipital sur l’atlas et modèle de mouvement de la synchondrose sphéno-occipitale.
Résultats : Nous avons trouvé des corrélations significatives entre la plagiocéphalie (droite/gauche) et la primipare (P=0,024), l’utilisation de forceps (P=0,055) et la succion de l’extracteur (P=0,055). Des corrélations ont également été trouvées entre l’aplatissement de l’occiput (droit/gauche) et la déformation latérale de la synchondrose sphéno-occipitale (P=0,002) et entre la plagiocéphalie (droite/gauche) et le mouvement occipito-atlantique (P=0,000).
Conclusion : Nous avons trouvé une corrélation significative entre le modèle de déformation latérale de la synchondrose sphéno-occipitale et la plagiocéphalie et entre le dysfonctionnement rotationnel de l’occiput sur l’atlas et le côté de la plagiocéphalie postérieure. Nous suggérons qu’un examen ostéopathique néonatal approfondi puisse identifier les individus prédisposés à développer une plagiocéphalie postérieure.
5.Torticolis, asymétrie faciale et plagiocéphalie chez les nouveau-nés normaux
L Stellwagen 1, E Hubbard , Chambres C , K Lyons Jones
: 10.1136/adc.2007.124123
Fait par des kinés favorables au travail de positionnement et de kinésithérapie l’appui secondaire à la naissance et le torticolis responsable de la plagio
Résumé
Objectif : Évaluer l’incidence et les caractéristiques du torticolis, de la plagiocéphalie et de l’asymétrie faciale chez les nouveau-nés normaux.
Conception : 102 nouveau-nés en bonne santé ont été examinés de manière prospective pendant leur hospitalisation à la naissance pour un torticolis avec évaluation de l’amplitude des mouvements du cou (ROM) et pour une asymétrie faciale, mandibulaire et crânienne par analyse photographique.
Résultats : 73 % des nouveau-nés présentaient une ou plusieurs asymétries : torticolis (16 %), asymétrie de la mandibule (13 %), asymétrie faciale (42 %) et asymétrie de la tête (61 %). Le torticolis était associé au signalement maternel selon lequel le fœtus était « coincé » dans une position intra-utérine pendant plus de 6 semaines avant l’accouchement. Une asymétrie faciale modérée était associée à un deuxième stade de travail plus long, à un accouchement par forceps, à un bébé plus gros et à un traumatisme à la naissance. Des asymétries crâniennes et mandibulaires modérées étaient associées à un traumatisme à la naissance. Plus d’une asymétrie significative a été trouvée chez 10 % des nouveau-nés.
Conclusions : Les asymétries de la tête et du cou sont très fréquentes chez les nouveau-nés normaux, et seize (16 %) des 102 nouveau-nés de l’étude se sont avérés avoir un torticolis. On pense que ces nouveau-nés, surtout s’ils dorment sur le dos, risquent de développer une plagiocéphalie postérieure par déformation. L’identification des nourrissons atteints peut permettre la mise en œuvre précoce de recommandations de positionnement ou de kinésithérapie pour prévenir les déformations craniofaciales secondaires qui font partie d’un phénomène de plus en plus courant.
6.Forme crânienne, taille et mouvement cervical chez les nouveau-nés normaux
Henri EI Aarnivala 1, Une Marita Valkama 2, Pertti M Pirttiniemi 3 Medecins Finlande 2014
Idem que la précédente et de plus très défavorable à l’hypothèse de l’influence des conditions de grossesse qui entrainerait la plagiocéphalie
Résumé
Contexte : La plagiocéphalie déformante (DP) et le torticolis sont couramment observés chez les nourrissons et ils surviennent souvent simultanément, mais on sait peu de choses sur la prévalence et la relation de ces conditions dans la période néonatale immédiate. Aucune étude antérieure portant sur la relation entre la forme crânienne et le mouvement cervical chez les nouveau-nés n’a pu être trouvée.
Objectifs : Déterminer les taux d’incidence et les caractéristiques de la DP et du torticolis et examiner la relation entre l’amplitude des mouvements cervicales (ROM), la taille et la forme du crâne chez les nouveau-nés.
Méthodes : Une étude transversale descriptive monocentrique portant sur 155 nouveau-nés sains a été menée. Les participantes ont été examinées pendant leur hospitalisation à la naissance. Le rapport de longueur crânienne oblique (OCLR) et l’indice céphalique (IC), indiquant l’asymétrie et la forme crânienne, ont été mesurés à partir de photographies numériques standardisées avec une méthode céphalométrique informatisée. La ROM cervicale a été mesurée par goniométrie.
Résultats : 7,7 % des nouveau-nés avaient une DP et 3,9 % un torticolis. 46,4 % présentaient des déséquilibres cervicaux moindres. La DP était associée au diabète gestationnel (OR ajusté 5,6 ; p < 0,01) et à l’accouchement assisté par ventouse (OR ajusté 6,8 ; p < 0,01), mais pas du tout au torticolis. L’IC était fortement corrélée avec la ROM cervicale dans toutes les directions, alors qu’aucune association précise entre l’asymétrie crânienne et la mobilité cervicale n’a pu être trouvée.
Conclusions : La DP et le torticolis sont des déséquilibres cervicaux fréquents et mineurs très fréquents chez les nouveau-nés normaux. Nos résultats soutiennent la théorie selon laquelle, dans la plupart des cas, ni la DP ni le torticolis ne sont congénitales, mais se développent et s’aggravent de manière synergique dans la petite enfance. Pourtant, bien qu’aucune association directe entre la DP et le torticolis n’ait été trouvée, la forme crânienne est liée au mouvement cervical à la naissance.
Mots-clés : Index céphalique ; anthropométrie crânienne ; Moulage crânien; Plagiocéphalie par déformation ; plagiocéphalie non synostotique ; Torticolis.
7. Diagnostic et prise en charge de la plagiocéphalie déformationnelle
Shenandoah Robinson 1, Marquer le surveillant Medecins USA 2009
Favorable a la kiné et a l’orthése cranienne
Résumé
Objet : L’augmentation de la prévalence de la plagiocéphalie déformante occipitale non synostotique chez les nourrissons, qui a résulté de la recommandation de 1992 de l’American Academy of Pediatrics de faire dormir les nourrissons en bonne santé en décubitus dorsal, s’est accompagnée d’une importante controverse dans le diagnostic et la prise en charge. La controverse a été exacerbée par la classification par la FDA en 1998 des orthèses crâniennes en tant qu’appareils de classe II nécessitant une notification préalable à la commercialisation, et l’augmentation subséquente des coûts associés au traitement.
Méthodes : Deux revues indépendantes de la littérature ont été menées pour clarifier les preuves objectives disponibles dans le contexte des connaissances craniofaciales pédiatriques.
Résultats : Bien que la plagiocéphalie déformationnelle ne soit pas un problème vital, elle est une source de défiguration pour les enfants qui peut être préjudiciable à leur bien-être. Les méthodes actuelles de quantification du degré de défiguration ont une fiabilité inter-juges limitée, et aucun essai contrôlé randomisé prospectif comparant l’efficacité des orthèses crâniennes aux protocoles de repositionnement et de physiothérapie n’a été publié. Malgré ce manque de preuves de classe I, les orthèses crâniennes sont couramment et efficacement utilisées pour traiter la plagiocéphalie déformationnelle sévère persistante. La nécessité des réglementations actuelles de la FDA n’a pas été étayée par l’expérience clinique et les complications signalées.
Conclusion : Cette revue a abouti aux recommandations suivantes : 1) une plus grande éducation parentale est nécessaire pour minimiser le développement et la progression de la plagiocéphalie déformationnelle ; 2) une déformation légère peut être traitée avec des protocoles de repositionnement et de physiothérapie ; et 3) une déformation grave est susceptible d’être corrigée plus rapidement et plus efficacement avec une orthèse crânienne (lorsqu’elle est utilisée pendant la période appropriée de la petite enfance) qu’avec un repositionnement et une thérapie physique. Les données disponibles ne justifient pas la nécessité d’une classification par la FDA des orthèses crâniennes en tant que dispositifs de classe II nécessitant une notification préalable à la commercialisation. La suppression de la réglementation, qui centralisait la production des orthèses aux grandes entreprises et augmentait considérablement les charges, éliminera probablement une grande partie de la controverse et de l’anxiété parentale générées par les stratégies de marketing.
8. Prévalence des déformations positionnelles du crâne chez 530 nourrissons prématurés avec un âge corrigé jusqu’à 6 mois : une étude multicentrique
Wang Yang 1, Jianping Chen 2, Wenzhi Shen 3, Wang Chengju 1, Zhifeng Wu 1, Qing Chang 1, Wenzao Li 1, Niv Kuilin 1, Poêle Qiuming 1, Hongxia Li 1, Duyao Ha 1, Yuping Zhang 4
30 décembre 2019 Cine Medecins
Pour une intervention précoce très bien. Qui fait les diagnostics et quand ? Dans la Population prématurés : plus de plagiocéphalies
Résumé
Contexte : Les déformations positionnelles (DP) sont courantes au cours de la petite enfance. Les cas graves peuvent entraîner des anomalies faciales et être associés à un retard du développement neurologique chez les nourrissons. Plus la détection de la MP est précoce, meilleur est l’effet de l’intervention et moins le coût du traitement est élevé. Actuellement, il existe de nombreuses études sur la MP en Europe et aux États-Unis. Cependant, en Chine, il existe peu de données sur les paramètres de base et l’incidence de la MP. Les nourrissons prématurés ont un risque élevé de MP. Cependant, il existe peu d’études sur la MP chez les nourrissons prématurés dans le monde, et aucune en Asie. Cette étude visait à étudier la MP et ses caractéristiques chez les nourrissons prématurés pour aider à sa détection et à son intervention précoces et ainsi améliorer la qualité de vie des nourrissons prématurés.
Méthodes : Nous avons analysé 530 nouveau-nés prématurés qui ont visité les services de consultation externe de l’hôpital Xinqiao de l’université médicale de l’armée et des hôpitaux de soins de santé maternelle et infantile des districts de Wanzhou et de Yongchuan à Chongqing du 1er septembre 2016 au 31 août 2017. Les données sur la forme de la tête ont été mesurées. par une simple méthode manuelle ont été enregistrés. La différence diagonale (DD) entre les diagonales transcrâniennes et l’indice crânien (IC) a été calculée. La MP et ses incidences selon les âges gestationnels et les groupes d’âge corrigés ont été analysés.
Résultats : Selon les critères diagnostiques internationaux précédemment définis, l’incidence de la plagiocéphalie, de la brachycéphalie et de la dolichocéphalie était respectivement de 51,1, 85,1 et 3,0 %, et celle des plagiocéphalies droite et gauche était de 69,4 et 30,6 %, respectivement. L’incidence de la MP était la plus élevée chez les nourrissons dont l’âge gestationnel était inférieur à 32 semaines et diminuait à mesure que l’âge gestationnel augmentait. À mesure que l’âge corrigé (AC) augmentait, l’incidence de plagiocéphalie et de dolichocéphalie diminuait et l’incidence de brachycéphalie augmentait.
Conclusions : L’incidence de la MP est élevée chez les nouveau-nés prématurés. À mesure que l’âge gestationnel diminuait, l’incidence et la gravité de la MP augmentaient. Par conséquent, les prestataires de soins de santé doivent mettre en œuvre une détection et une intervention précoces de la MP pour prévenir les résultats indésirables. L’incidence extrêmement élevée de brachycéphalie et l’incidence extrêmement faible de dolichocéphalie dans cette étude sont probablement dues à la variance des métriques crâniennes causée par les différences culturelles. Les normes chinoises pour les mesures crâniennes infantiles doivent être établies.
Mots clés : Brachycéphalie ; dolichocéphalie ; plagiocéphalie ; déformations positionnelles ; Nourrissons prématurés.
9. Conduite à tenir devant une plagiocéphalie positionnelle: revue systématisée de la littérature
DR Marine Blanchard Thèse de médecine 2016
Prouve l’intérêt de la kinésithérapie, études en lien avec un cabinet de kinésithérapie et publications et que des données biblio pour les ostéos . Comme il y a peu d’étude en ostéopathie cela amène peu de crédibilité à la conclusion.
Néanmoins j’ai trouvé son travail intéressant mais elle ne va pas au bout de certains arguments en faveur de la genèse de la plagiocéphalie ou de l’impact de l’ostéopathie et d’une approche pluridisciplinaire.
Introduction:Positional plagiocephaly is a posterior skull deformity affecting one in four infants. Its management differs between centers and doctors. Previous studies have shown the lack of knowledge of primary care physicians about it. They are willing to have synthetic informations. There are many treatment options, but no guideline. Our objective was to assess each treatment, and propose a course of action with a decision flow chart to plagiocephaly in small infants.
Materials and Methods: We did a systematic literature review on each of the treatment option.
Results: In this literature review, we selected 52 articles, 7 literature reviews and 2 recommandations. This is the first literature review on the subject, which includes a recent randomized controlled trial class I. Parents reassurance is needed about the neurological prognosis for these infants. The consequences are only “aesthectics”. Age and initial severity are predictors of lower recovery. The management is mainly based on positioning measures that parents should apply in everyday life, as soon as even a minimal asymmetry appears, or if the infant prefers cervical rotation to one side. When the distortion is associated with a stiff neck, it is essential to involve an early (before 3 months) re-education through multi weekly physiotherapy and until normalization of the cervical rotation. Parents can keep some home stretch exercises. When plagiocephaly is associated with a preferential side, it is important to use some additional measures. Rehabilitation can be discussed in case of failure in this caseor in case of severe deformity. Osteopathic manipulation did not show superiority to positioning measures. Treatment with cranial orthotic helmet showed no clinical significant superiority compared to positioning, or even to the natural long-term evolution (2 years). It is possible that helmet therapy accelerates the rhythm of the asymmetry correction, but not the final results. The cost is significant for the families. Cutaneous side effects are very commonly reported and overall tolerance is not always obvious. In our opinion, the benefit/risk balance is clearly to the detriment of the helmet therapy. However, some very rare indications in very severe cases should not be excluded, but the correction is slow, limited and the helmet tolerance is poor in older infants. For these very rare cases, a specialized Neurosurgery consultation is essential before talking about cranial orthotic to parents. The orthotic helmet is never a first option therapy. There is no significant difference in the improvement of the deformation weather the brace was introduced in first line or after failure of other conservative treatments. Surgery is not indicated because of the heaviness of the procedure and the associated risks.
Conclusion:Our work helped establish a course of action before a subsequent deformation of infants skull. This support is synthesized by a decision flow shart. A “guidance” form for parents is attached. It could eventually be integrated into the child health record booklet, because prevention and early treatment are the two best weapons against positional plagiocephaly.
Keywords:positional plagiocephaly, positioning measurements, physiotherapy, osteopathy, cranial orthotic helmet, stiff neck.
Souligné dans le texte
Le délai d’apparition de cette déformation. La plagiocéphalie positionnelle apparait après la naissance, avec un intervalle libre. Elle est généralement visible autour du premier et deuxième mois. Ceci diffère pour la plagiocéphalie par synostose, présente dès la naissance en raison de la fermeture prématurée de la ou des suture(s). La déformation se majorera progressivement avec la croissance du crane, contrairement à la plagiocéphalie positionnelle, qui aura tendance à se stabiliser ou régresser après 4 mois
Il semblerait que la plagiocéphalie positionnelle soit sous-diagnostiquée dans les cabinets de Médecine Générale.
C’est ce que montre le travail de thèse de Noémie Chaveau Beucher (7) en 2010. Elle a comparé́ les fréquences de la plagiocéphalie estimées par des praticiens de ville et retrouve que 65% des médecins sous-estiment la fréquence de la déformation, en donnant un chiffre de moins de 10% des nourrissons.
Néanmoins, c’est une pathologie indéniablement fréquente dans nos cabinets, comme le confirme le travail de thèse de Philippe Borgne en octobre 2014 (1): 94% des médecins généralistes ont déjà̀ été confrontés à cette pathologie en consultation de ville.
A propos du torticolis
Le Docteur Blanchard conclue que 80% des torticolis sont musculaires et 20% sont posturaux. Et le torticolis est donc la cause de la plagiocéphalie. Dont l’appui et la différence de tensions musculaires exercées sur l’occiput serait à l’origine du méplat.
- Il existe plusieurs types de torticolis congénitaux : musculaire, postural ou lié à d’autres anomalies organiques (osseux..).
● L’examen clinique doit être complet et permettre d’appréhender les diagnostics différentiels graves.
● Il portera sur le degré́ de mobilité́ cervicale passif et actif, l’intensité́ de la raideur, la présence d’une contracture musculaire, la palpation d’un cordon ou d’une olive. Il faudra également s’attacher à rechercher d’autres anomalies orthopédiques (hanches, scoliose, pieds).
●Les examens complémentaires ont peu d’intérêt. L’échographie pourra renseigner sur l’existence d’une fibrose musculaire et affirmer le diagnostic de torticolis musculaire en cas de doute clinique.
● Le torticolis et les déformations posturales du crâne font partie d’une même entité. Ils devront être abordés de façon globale.
A ce titre, un torticolis devra être recherché systématiquement chez tout nourrisson présentant une plagiocéphalie.
Analyse Thèse du DR Blanchard
Le Dr Blanchard convient que les diagnostics ne sont pas suffisamment réalisés ou les médecins sous estiment la pathologie car ils ne sont pas formés ou ne vont pas cherchés l’information. Mais je peux avancer, ce qui pourra être l’objet de recensement et d’étude que 80% des torticolis sont posturaux et non 20%. Et que même en cas de torticolis postural, il n’y aura pas systématiquement une plagiocéphalie. Par contre le positionnement préférentiel reste un facteur de risque d’apparition surtout en présence d’un IDP.
Le DR Blanchard avance un chiffre d’estimation des plagio et torticolis mais dans le même temps recense que les diagnostics ne sont pas fait dans les cabinets médicaux (moins de 10% des nourissons sont évalués) .
Elle parle de luxation C1/C2, la ou la plupart du temps on trouve des dysfonctions C0/C1 majoritaires ou fixation C1/C2. Ce sont effectivement des lésions à rechercher.
Elle ne va pas chercher les fixations de suture qui n’ont rien à voir avec les sténoses.
Le Dr Blanchard ne considère pas les insuffisances musculaires côté plagio ou côté ouvert que ce soit du scom ou et du carré des lombes. Car ces informations ne sont pas ou peu présentes dans les études. Du coup le côté fermé n’a pas forcément d’anomalie de contractures ou de déchirures mais ce sera le déséquilibre de force qui fera le faux torticolis en actif et non en passif.
Le torticolis musculaire vrai s’il est diagnostiqué doit montrer une absence de mobilité en actif et en passif ce qui est rarement le cas et qui est souligné par le DR Blanchard comme présent à 80%.
Autant Le Dr Blanchard a rencontré des Kinésithérapeutes autant elle n’a pas rencontré des ostéopathes de terrain.
Encore une fois les EBM n’apportent une vision objective de la situation mais une direction de réflexion et un point de vue.
Le Dr Blanchard déclare :Le torticolis et les déformations posturales du crâne font partie d’une même entité. Ils devront être abordés de façon globale.
A ce titre, un torticolis devra être recherché systématiquement chez tout nourrisson présentant une plagiocéphalie.
Je dirais : on doit considérer le corps dans son entier la plagiocéphalie est fatalement la déformation du crâne et l’attitude en torticolis ou syndrome postural asymétrique.
Par contre même si l’attitude en torticolis est un facteur de risque il n’est pas forcément accompagné d’une plagiocéphalie
10. Efficacité de la thérapie par casque passif dans la plagiocéphalie déformationnelle : à propos de 1050 cas
Daniel E Couture 1, John C Crantford , Aravind Somasundaram , Claire Sanger , Anne E Argenta , Lisa R David 2013 USA
Favorable aux orthèses crâniennes, relative objectivité, travaille en lien avec les prothésistes
Résumé
Il y a eu une augmentation considérable de l’incidence de la plagiocéphalie par déformation chez les enfants à travers le monde. Les options thérapeutiques comprennent l’observation, le contre-positionnement actif, les orthèses externes et la chirurgie. Le traitement actuel aux États-Unis est très débattu, mais il comprend généralement des casques orthopédiques externes chez les patients atteints de plagiocéphalie modérée à sévère se présentant entre 4 et 10 mois ou chez les enfants présentant des comorbidités importantes limitant la thérapie passive (sans pression). La présente étude a été conçue pour évaluer 3 problèmes clés : 1) l’exactitude de la classification d’Argenta dans la définition d’un degré de gravité progressif, 2) l’identification d’une limite d’âge supérieure lorsque le traitement n’est plus efficace, et 3) l’efficacité d’un arrêt -casque préfabriqué en étagère dans la correction de la plagiocéphalie déformante.
Méthodes : Une étude rétrospective approuvée par le comité d’examen institutionnel a été menée auprès de tous les patients de la clinique des auteurs chez lesquels la plagiocéphalie par déformation a été évaluée à l’aide du système de classification Argenta sur une période de 6 ans ; les patients ont subi une thérapie par casque et un minimum de 3 visites à la clinique ont été enregistrées. Les critères d’inclusion consistaient en une déformation plagiocéphalique Argenta Type II-V. Les conditions des patients ont été classées à la fois par la gravité de la déformation et par l’âge des patients au moment de la présentation. L’analyse statistique a été réalisée à l’aide d’une analyse de survie.
Résultats: Il y avait 1050 patients inclus dans l’étude. Les patients atteints de plagiocéphalie de type III, IV et V ont nécessité progressivement plus de temps pour obtenir une correction de la déformation que les patients atteints de plagiocéphalie de type II (53 %, 75 % et 81 % de plus, respectivement [p < 0,0001]). Cette découverte a vérifié que la stratification d’Argenta indiquait une sévérité progressive de la déformation. Aucune différence statistiquement significative dans le délai de correction n’a été notée entre les différentes catégories d’âge, ce qui suggère que le délai supérieur de correction précédemment retenu peut être inexact. Un taux global de correction de la plagiocéphalie de type I de 81,6 % a été obtenu quels que soient la gravité et le degré de la déformation d’origine. Cela suggère qu’un casque moulé bon marché est très efficace et que des orthèses sur mesure coûteuses peuvent ne pas être nécessaires. Les patients du groupe d’âge plus avancé (> 12 mois) n’ont pas eu d’intervalle de correction statistiquement plus long que les patients du groupe d’âge le plus jeune (< 3 mois). La durée moyenne de suivi était de 6,3 mois.
Conclusions : Les patients traités par casque passif dans le groupe d’âge plus avancé (> 12 mois) ont présenté une amélioration de la forme du crâne dans le même intervalle de traitement que les patients du groupe d’âge plus jeune (< 3 mois). Cette étude soutient l’utilisation de la thérapie par casque passif pour améliorer la plagiocéphalie par déformation chez les nourrissons de la naissance à 18 mois et vérifie la stratification du degré de déformation utilisée dans le système de classification Argenta.
Analyse sur la forme des études
La kinésithérapie par le positionnement et les mobilisations et les conseils aux parents sont les directions majoritairement repris par les études et l’ HAS.
L’ostéopathie ne fournit pas de preuves d’efficacité mais au dire des conclusions de l’ HAS pourrait intervenir en cas de résistance de la récupération de la plagiocéphalie.
Le casque ou orthèse crânienne ne semble pas avoir prouver son efficacité et dit même dangereux pour certaines études dans la plupart des études sauf une des études américaines (11) dont les résultats sont très favorables
La plupart des études semblent relativement partisanes. La plupart des études sont réalisée par des médecins et des kinésithérapeutes et donnent un résultat exclusivement favorable au traitement kinésithérapique et défavorable à l’ostéopathie et à l’orthèse crânienne.
Si des ostéopathes trop rares font des études, le résultat est favorable à l’ostéopathie.
Si des professionnels orthoprothésistes ou des Neuro chirurgiens qui prescrivent les casques font des études, elles sont favorables au casque (11).
Biais à toutes les études :
Aucune étude parle d’approche pluridisciplinaire kiné , osteo, psychomot, psychologue, métiers de la petite enfance ( portage, massage)
Aucune étude ne parle de diagnostic de naissance. Il serait d’ailleurs intéressant de consulter l’ensemble des professionnels pour savoir si ce diagnostic de naissance a été fait et par qui ou pas fait.
Comment est fait ce diagnostic ?
Dr Marine Blanchard en parle mais ne pousse pas cette idée puisqu’elle considère que la plupart des plagiocéphalies positionnelles apparaisse après la naissance. (10)
Discussion
En France la prise en charge en kinésithérapie de la plagiocéphalie et l’enseignement post gradué est très récent.
J’ai été un des premiers à avoir proposé une formation en 2011 aux Kinés. J’étais convaincu d’une prise en charge rééducative complémentaire à l’ostéopathie et que les seuls conseils aux parents ne suffisaient pas. J’encourage depuis de nombreuses années la prise en charge systématiquement recommandé depuis 1 an par l’HAS.
Les ostéopathes gèrent les plagiocéphalies depuis des dizaines d’années (Viola Frymann)
De manière générale, les ostéopathes ont du mal à mettre en place des études, notamment en collaboration avec le système hospitalier souvent réticent (expérience personnelle en néonatalogie et dans le service des maladies cardio-vasculaires congénitales des enfants à Bordeaux ou j’ai travaillé de nombreuses années)
Les seules études proviennent de cas clinique issus du cabinet et très difficilement publiable. https://www.larevuedelosteopathie.com/articles/130 (Marangelli G, Adouard J, Josse B, Ducourneau J, Chastagner AS, Messien C. Efficacité du traitement ostéopathique dans la prise en charge de la plagiocéphalie postérieure d’origine positionnelle du nourrisson. La Revue de l’Ostéopathie. 2020;24:5-16.)
Je ne remets pas en cause le sérieux des études mais simplement leur tendance au corporatisme donc une pincée de subjectivité.
Un étude est toujours intéressante mais vu les biais et le manque d’objectivité de la plupart, elles doivent être reçu comme des directions de travail ou des pistes de réflexion, plus que des vérités absolus.
Analyse sur le contenu
L’appui privilégié de la tête (plus communément appelé torticolis postural) serait la cause de la plagiocéphalie secondaire à la naissance.
Les recommandations de bonne pratique délivrées par l’HAS https://www.has-sante.fr/jcms/p_3160772/fr/prevenir-la-plagiocephalie-sans-augmenter-le-risque-de-mort-inattendue-du-nourrisson sont repris dans la plupart des études ou l’inverse.
Donc modifier l’appui et renforcé les mobilités suffisent à corriger la plagiocéphalie.
Anti thése
Mais peu d’étude définit la plagiocéphalie avec précision et encore moins explique comment la tête se modifie.
D’autre part le torticolis au sens littéral n’en est pas un la plupart du temps.
La préférence vient souvent d’une insuffisance musculaire du scom côté ouvert pour différents raisons (Neuro, pas suffisamment sollicité en intra utérin) ou de la chaine latérale (carré des lombes ) car côté ouvert donc peu sollicité.
L’appui oui mais qu’est-ce qu’il se passe physiologiquement pour qu’une tête se transforme et décrive un parallélogramme (ou strain latéral physiologique pour les ostéopathes)
L’ étude américaine (étude 7) pense à une influence intra utérine.
La plupart des études considèrent que l’appui secondaire à la naissance par le torticolis est à l’origine de la plagiocéphalie.
Donc le torticolis engendrerait la plagiocéphalie (explication généralement admise par l’HAS). Mais toujours pas d’explication du mécanisme physiopathologique de la déformation du crâne ?
L’étude réalisée par les ostéopathes.
Nicette Sergueff (4) parle d’influence intra utérine dans la genèse de la plagiocéphalie avec une interprétation du mécanisme physiopathologique et de mis en place en plagiocéphalie décrit dans son livre et des verrous comme les sutures et autre positionnement et mobilité comme facteur d’aggravation.
Je citerais de nombreux ostéopathes, enseignants et chercheurs, comme Philippe Mahé, Hervé Gaillard, Thierry Leboursier, Jean Marie Briand, Michelle Barrot, Roselyne Lalauze-Pol, Bruno Ducoux, Elisabeth Tissot, Fabien colombelle et plus récemment Gianni Marangelli et j’en oublie bien sûr qui ont par leurs expériences et leurs travaux d’observations dans les maternités depuis de nombreuses années contribuer à faire évoluer la prise en charge des plagiocéphalies..
Il serait bon de créer une énergie commune.
L’analyse observatoire que j’ai réalisé en 2019/20 dans le service de cardiologie des enfants sur des bébés opérés du cœur ou en attente de l’être tendraient à démontrer que l’appui secondaire à la naissance par un appui privilégié d’un côté de la tête ou par « un torticolis » ne crée pas forcément une plagiocéphalie.
Explication : les bébés dans ces conditions passent de nombreux jours voir des mois sur le dos même si le personnel de santé assure 3 à 4 rotations jours par mise sur le côté quand c’est possible du fait d’un grand nombre d’appareillages (Catheter, contrôle cardiaque, intubation..). Autrement dit le temps d’appui sur un côté de la tête du fait d’une attitude en torticolis est majoré.
Pour autant j’ai pu constater que le nombre de plagiocéphalie chez ces bébés n’étaient pas au-dessus du pourcentage admis. (40%).
Ma théorie qui n’est pas validée par une EBM mais sur une observation, est qu’il existe une information densité plagiocéphalique (IDP) crée en intra utérin ou à l’accouchement sur la base d’une attitude en torticolis et des conditions de contraintes (contractions, engagement, difficulté de mouvement qui fige l’attitude préférentielle). Si l’IDP est ancienne en IU, la plagiocéphalie se développera en intra utérin (plagiocéphalie anténatale) et si l’IDP est récent en fin de grossesse ou à l’accouchement la plagiocéphalie apparaitra qq semaines plus tard à l’accouchement (Plagiocéphalie post natale).
Je décris dans mon livre le mécanisme de transformation du crâne vers la plagiocéphalie avec l’IDP comme point de départ.
D’autre part ce déséquilibre des Chaines musculaires latérales au niveau de l’occiput doit être évalué avec précision évalué avec précision.
Plusieurs cas de figure vont se présenter
Un vrai torticolis. Déchirure ou contracture côté fermé
Faux torticolis (le plus répandue) Déséquilibre de tractions par insuffisance de la chaine latérale côté ouvert (parésie, manque de force) favorise la traction côté fermé ou côté bosse.
Définition de la plagiocéphalie : IDP plus Attitude en torticolis (faux torticolis ou vrai torticolis) plus facteurs d’aggravation ou de maintien (Blocage sutures, axe cranio-sacré)
Plagiocéphalie torticolis et posture, Jean Ducourneau 2e édition à paraitre prochainement
Nous aurons donc à libérer l’IDP et les freins qui l’aggravent ou la maintiennent.
- Les sutures
- Les dysfonctionnements des chaines myofasciales qui fixent la position préférentielle comme la chaine linguale.
- Le manque de force côté ouvert, côté plagio des chaines latérales maintenant l’attitude en torticolis.
- Des blocages du bassin et de l’axe cranio sacré
D’où le pacte nécessaire ostéopathie, kinésithérapie, psychomotricité dans la prise en charge de la plagiocéphalie :
Redonner les mobilités et toutes les mobilités y compris de s’assurer de la bonne relation de la dyade et de la triade.
Conclusion
Tant que les représentants des professions ne s’ouvriront pas et garderont leurs acquis comme valeur absolu, la prise en charge n’évoluera pas.
Tant que nous ostéopathes serons privés des outils de recherche, le clivage sur le sujet persistera.
Pendant ce temps sur le terrain, le plus grand nombre s’accorde et travaille en synergie